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Tél. 05 49 07 62 68
1,rue des Grands Bois - Le Bourg
79 190 Mairé L’Evescault.
E-mail : mairie-mairelevescault@paysmellois.org
Ouverture au public :
Lundi, Mercredi, Vendredi
de 14h00 à 17h00
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Commune de Mairé-L'Evescault
La commune de Mairé L’Evescault se situe au sud du département des Deux-Sèvres très proche de ceux de la Charente et de la Vienne.
Faisant partie du Pays Mellois, elle se trouve ainsi voisine du Pays Ruffecois et du Pays Civraisien.
Elle se rattache aussi à la Communauté de Communes du Coeur du Poitou.
Elle compte 570 habitants sur un territoire de 1737 ha essentiellement dédié aux activités agricoles et économiques.
Le contexte paysager est caractérisé par un vaste ensemble de plaines partagées en 3 secteurs : un de terres rouges à châtaigniers, un de terres plus légères et un de terres basses humides.
On y produit des céréales (blé, orge, maîs), des plantes oléagineuses(colza, tournesol) et des plantes fourragères.
On dénombre 1 élevage de bovins à viande, 2 troupeaux de chèvres et 1 élevage de chevaux.
La forêt dont 40 ha de communale, tient une bonne place.
Le temps qui démarre...
Il faut remonter à la moitié du VI siècle pour retrouver l'origine de notre bourg. Cette implantation est étroitement liée à la vie de Saint Junien patron des laboureurs.
En l'an 559, Clotaire 1er, Roi des Francs, fils de Clovis, époux de Radegonde, future Sainte Radégonde, fit don à Saint Junien d'un lieu de son choix.
Alors qu'il était devant le Roi en son palais de Javarzay et que ce dernier s'apprêtait à l'apostropher durement car il occupait à "Chastinlieu" une terre du souverain sans sa per-mission, son bâton laissé derrière lui, se mit en mouvement et se dressa, immobile au milieu de la salle.
On cria au miracle et au lieu d'être réprimandé il fut récompensé par le don d'une terre pour agrandir son monastère et ce fut le lieu nommé Mariacus qui fut choisi.
Un nouveau monastère fut bâti et fonctionna selon la règle de Saint Benoît : le jeûne, abstinence et silence, une vie cloîtrée partagée entre l'office divin, le travail manuel et la lecture des Saintes écritures.
Le monastère prit de l'importance, la vie se développa à proximité. Notre village Mairé était né.
L'Evescault fut ajouté après une grande fête religieuse qui eut lieu à Poitiers et à laquelle le saint fut invité par Sainte Radégonde qui le plaça au même rang que les évêques. L'Evescault peut être rapporté à cet évènement.
Le patronyme de notre Bourg se retrouve sous différentes formes au fil du temps dans divers écrits.
Mariacus (VIème S), Sanctus Junianus Mariacensis (838) ; Villa Matriacus (969) ; Mariacum (1075) ; Mariacum Episcopalem (1085) ; Mairée (1156) ; Maerec (1260) ; Mayriec (1276) ; Mairé (1300) ; Mayrec (1350) ; Mayré (1305) ; Meyriacum (1394) ; Mairé L'Evesquau 1477 ; Mairé L'Evescault 1782.
Les empreintes du temps...
La préhistoire a laissé son empreinte près du Grand-Cerzé. M. Jacky Morin y a trouvé de nombreux silex taillés derrière un labour de son père. L'abondance des éclats fait penser à un atelier de taille. La plus belle pièce de sa collection est une pointe flèche.
Trois monticules de terre en forme de Tumulus sont visibles dans "le bois de la Garenne" Mairé-L'Evescault se trouve dans une zone s'étendant d'Est en Ouest de la Commune de Limalonges à celle de Clussais où de nombreux sites Gallo Romains ont été repérés.
Les guerres de religion furent terribles dans la région. La religion protestante pratiquée par les seigneurs de Cerzé était très présente dans notre paroisse. Les dragons intervinrent en 1681 et 1685 semant partout l'effroi et la ruine. On compte 142 adjurations à Mairé en 1681. Des familles entières s'expatrièrent.
Trois familles nobles ont habité la Commune :
- Les Des Gittons seigneurs de Cerzé,
- Les De Rechignevoisins seigneurs de Chenay,
- Le vicomte de Lescours devenu propriétaire du château de Chenay.
Les doléances des habitants dénoncent les charges excessives payées au Clergé et à la noblesse, l'insécurité, les chapardages, la pauvreté des terres, l'insalubrité d'une partie de celles-ci. Ils proposent des solutions : un impôt unique, la présence de la maréchaussée, le drainage "des terres mouillées".
Les habitants de la Commune s'engagèrent avec enthousiasme dans les idéaux républicains.
Les registres de délibérations attestent de leur activité débordante. Volontaires (87) pour partir dans les troupes nationales en 1790.
En 1793 on participe activement aux réquisitions : chevaux, boeufs voitures, charrettes, armes, maçons envoyés aux fortifications de la Rochelle, fabrication de charbon, récupération du plomb du château de Chenay...
A partir de 1795 et surtout du Consulat, les délibérations du conseil ne portent plus que sur les affaires d'intérêt local. On voit que les communes perdent peu à peu tous ces droits dont elles ont joui depuis que la révolution est commencée.
Des évolutions dans le temps...
La population a décliné quand le phylloxéra a détruit les vignes qui se tenaient dans le nord Charente et le sud Deux-Sèvres. En 1881, les archives signalent que l’on déserte la campagne pour la ville. Les jeunes, après leur service militaire deviennent gendarmes, sergents de ville, garde-forestiers, facteurs, agents des Chemin de Fer ou tout simplement ouvriers d’usine.
Jusque vers 1830, on exploitait le minerai de fer que l’on trouvait dans des gisements
à ciel ouvert (on peut encore voir ces pyrites, minuscules billes de minerai en se promenant) vers 1850, on trouvait 4 carrières de pierres de taille, 2 moulins à vents, 2 fours à chaux, 1 haras de chevaux et baudets.
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